L'ANEMF communique suite à sa rencontre avec le ministre de la santé Olivier Véran.
40% des étudiants en médecine subissent des remarques sexistes, 30% du harcèlement sexuel. Les agressions sexuelles et viols sont tout sauf anecdotiques. Les violences sexistes et sexuelles au cours des études de médecine sont un fait, les bancs de l'université et les hôpitaux n'étant que le triste reflet de la réalité d'une société gangrenée.
A la publication des résultats accablants de l'enquête nationale de l'ANEMF le 18 mars 2021, l'ensemble des acteurs présents - Conférence des doyens de médecine, Conférence des présidents d'universités, Conférence des présidents de CME de CH, Conférence des Directions Générales de CHU, parlementaires, représentants des internes et médecins, ... - partageaient notre constat. Les 9 avril et 26 mai derniers lors de rencontres dédiées, Mme Frédérique Vidal et M Olivier Véran nous ont tous deux signifié leur soutien le plus total et ont pris leurs responsabilités dans la lutte efficace et immédiate contre ces violences.
Le chantier est immense. Les lieux symboliques de l'enseignement supérieur et de l'hôpital où l'exemplarité, la tolérance et l'écoute devraient être de mise ne peuvent continuer à être siège d'entre-soi, impunité et omerta. Toutes les parties prenantes doivent maintenant honorer leurs engagements :
L'ANEMF engagera toutes ses ressources à l'assurance d'une formation et d'une qualité de vie au travail décentes pour les étudiants en médecine et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. La peur doit changer de camp. Les actions commencent maintenant, nous y veillons.
Note de la rédaction : sur ce sujet de la maltraitance des étudiants en médecine, les gouvernements se suivent et les rapports et promesses se multiplient avec les temps. Dans la pratique l'application des promesses ont rarement été suivies d'actions concrètes visibles par les étudiants. Il conviendra ce suivre si cette fois le "tolérance zéro" est appliqué !
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