La généralisation du Bilan de soins infirmier (BSI), dernière étape du déploiement, est prévue pour le 1er avril. Un nouveau dépassement de l'enveloppe allouée remet en cause cette généralisation. Le Sniil s'oppose à tout report et à toute révision du BSI et défend cet outil, indispensable au maintien à domicile des patients.[1]
La profession d'infirmière libérale s'inquiète d'un éventuel report du BSI. Malgré différentes informations circulant sur les réseaux sociaux, aucune information complémentaire n'a été apportée par l'Assurance maladie depuis la dernière CPN[2], pendant laquelle le Sniil a réitéré son opposition à tout report du déploiement.
Le Sniil reste convaincu que le BSI constitue un outil indispensable d'évaluation de la dépendance reconnaissant les compétences des infirmiers libéraux tout en facilitant la coordination des soins entre les différents professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du patient.
Le Sniil s'est opposé à la vision purement comptable et financière de la dépendance adoptée par la CNAM lors des négociations, allant jusqu'à rompre à certains moments les négociations[3], et ne lâchera rien pour défendre une prise en charge de qualité des patients, et pour une juste rémunération des IDEL.
Le BSI est avant tout un outil qui permet une évaluation de la dépendance et d'établir un plan de soins infirmiers personnalisé. Cette évaluation permet parallèlement de déterminer les forfaits de prise en charge réduisant les risques d'indus et de procédures avec les CPAM pour le professionnel de santé.[4]
Pour le Sniil, le BSI est l'outil essentiel à la prise en charge de la dépendance ainsi qu'à l'amélioration du parcours de soins. Ce dernier doit continuer à évoluer, nomment pour mieux prendre en considération la fragilité. Pour ce faire, il est inconcevable que l'avenir du BSI soit remis en question par les pouvoirs publics.
Ne nous trompons pas de combat, défendre le BSI, c'est militer pour une prise en charge optimale des personnes les plus vulnérables. Le Sniil continuera à défendre le BSI, qui est un outil incontournable pour améliorer la qualité de vie des patients et pour faciliter l'exercice quotidien des IDEL.
Le Sniil appelle donc la CNAM à respecter le calendrier initialement prévu en actant l'extension du BSI à l'ensemble des patients dépendants à partir d'avril 2023.
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