L'ESIEA, attentive à la richesse et la diversité des profils étudiants sur ses campus de Paris-Ivry et Laval, facilite la réorientation des déçus des PACES et leur propose aussi un dispositif d'accompagnement dédié : PassESIEA. Il permet notamment à ceux qui ont validé leur 1ère année d'intégrer une L2, sans avoir à redoubler et de bénéficier d'un soutien personnalisé.
Plutôt que suggérer une spécialisation santé à ces nouveaux entrants, l'école d'ingénieurs du monde numérique mise sur la confiance en leurs capacités. À l'ESIEA, ils pourront aussi bénéficier de la proximité du laboratoire de Recherche INSH, dirigé par Evelyne Klinger, (spécialiste des thérapies assistées par la réalité virtuelle), un laboratoire qui rapproche Numérique et Santé au travers de ses projets (robotique, réalité virtuelle, systèmes embarqués, optique, etc.).
Ambre, Guillaume et Eugénie, étudiants en 2° et 3° année témoignent de leur expérience :
Ambre, étudiante en 2e année sur le campus de Laval
Ambre bénéficie cette année du dispositif PassESIEA ; après deux 1ères années de médecine, elle a trouvé à l'ESIEA de nouvelles motivations et pense déjà à un double-diplôme.
« Même si pour moi, le plus gros échec aurait été de ne pas essayer médecine, il a fallu que je me réoriente. J'avais une image positive des études d'ingénieur, mais je voulais pouvoir les lier aussi à mon rêve et choix de départ.
En cherchant, j'ai trouvé l'ESIEA et son laboratoire de recherche INSH, une école à taille humaine qui change des 1300 élèves en PACES... Évidemment, il faut se remettre à niveau car les souvenirs en électronique sont lointains. Mais les cours sont intéressants, les profs sont un vrai soutien et font tout pour que l'on réussisse !
Ce qui est aussi formidable avec ces études, c'est qu'on a le temps de découvrir les différentes spécialités avant de choisir une voie.
J'aurai aussi la possibilité de faire un double diplôme, j'y pense déjà ! J'ai pu parler avec des élèves de 4 et 5e année de leurs projets en relation avec le laboratoire INSH... je me vois bien à leur place plus tard. Les ingénieurs permettent eux aussi des avancées technologiques dans le domaine médical : opération à distance, membres prothétiques, nous n'en sommes qu'aux prémisses. »
Guillaume, étudiant en 2e année sur le campus d'Ivry
Guillaume a obtenu un Bac S avec mention Bien en 2012. Déçu par un premier semestre de médecine, il a postulé pour entrer en 1re année en septembre 2013 à l'ESIEA.
« De la seconde à la terminale, j'étais vraiment passionné par les sciences de la vie et de la terre et je pensais retrouver un peu de cette passion en m'orientant vers la PACES. Et bien pas du tout !
J'ai choisi l'ESIEA grâce à ce que m'en a dit un ancien élève mais aussi parce que l'école permet à d'anciens étudiants de PACES d'être admis sans concours préalable ! Je ne me pensais pas en mesure de passer les concours Alpha, Avenir etc, ni de les préparer, faute de temps.
Je pensais avoir du mal à reprendre le rythme des maths et de la physique, mais tout s'est bien passé.
C'est un gros avantage d'avoir fait une année de PACES. On en ressort mûri sur la gestion de l'emploi du temps, la pression se gère mieux et on a moins "la flemme" de se mettre au travail.
J'ai beaucoup appris de ces deux ans à l'ESIEA, autant en connaissances théoriques et pratiques, que sur moi-même et je ne regrette absolument pas d'avoir rejoint l'école car je sais maintenant ce qui m'intéresse. »
Eugénie, étudiante en 3e année sur le campus d'Ivry
Après un Bac S avec mention Bien, Eugénie a suivi deux 1ères années de médecine. Son classement lui ouvrait les cursus de sage-femme ou pharmacie, elle a choisi les nouvelles technologies et l'ESIEA.
« Sage-femme n'était pas mon premier choix. Ce métier aurait pu me plaire un temps mais je n'aurais pas pu en changer ensuite. Il n'y a pas d'évolution ni de passerelles possibles vers d'autres domaines. Les nouvelles technologies m'intéressaient aussi, alors j'ai cherché de ce côté.
Lors de l'entretien d'admission à l'ESIEA, on insistait beaucoup sur une vision humaine du métier d'ingénieur. Cela m'a vraiment plu. Je ne voulais pas faire uniquement de la programmation. L'école met aussi l'accent sur la formation humaine, le management, pas seulement sur la technique.
La transition s'est faite facilement car l'accueil était excellent ! Les contacts avec les étudiants des autres années se font très rapidement : il y a toujours quelqu'un pour vous aider. Il faut dire aussi que, lorsqu'on est une fille en école d'ingénieur, on ne passe pas inaperçue !
Aujourd'hui je me dirige vers la filière Systèmes Embarqués qui possède, entre autres, des applications médicales. Mais pour le moment j'apprécie de savoir que je pourrai travailler dans tous les domaines : je me suis impliquée dans l'association de robotique, une de mes passions, puis dans l'association «Junior Entreprise » de l'école, qui me plaît encore plus. Et j'ai déjà pu passer un semestre au Canada, toujours dans le cadre de mes études ! »
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