Le 16 mars dernier, la ministre Frédérique Vidal annonçait à l'Assemblée Nationale une augmentation de 1800 places pour l'admission en 2ème année des études de médecine, maïeutique, pharmacie et odontologie, concrétisée pour les études de médecine par une hausse de 20% des objectifs de formation lors de la Conférence Nationale.
La bascule progressive vers une politique de plus fort taux de réussite en première tentative (PASS et L.AS1) ne permettra d'assurer une égalité des chances entre les di?érentes promotions que par une augmentation des capacités d'accueil durant les années de transition de la réforme de l'entrée dans les études de santé. Nous saluons l'engagement des ministères et les e?orts des UFR allant en ce sens.
Indispensable donc, en cette période de transition entre ancien et nouveau systèmes (PACES, PASS/L.AS), cette augmentation ne doit néanmoins pas se faire au prix d'une formation à la qualité sacri?ée. Manque d'investissements massifs, tant humains, ?nanciers que matériels dans nos études, terrains de stages surchargés, étudiants physiquement et mentalement éprouvés avant même le début de leur exercice, ne peuvent plus être notre réalité.
Nous observons aujourd'hui les dégâts du manque d'anticipation du passé. Nous exigeons des acteurs institutionnels des engagements forts et immédiats :
Pour que l'accès aux études de santé ne soit pas qu'une illusion, et ces mêmes formations une désillusion, il est urgent d'anticiper les e?ets de l'augmentation des capacités d'accueil des formations de santé. Il en va de l'avenir de ceux qui soigneront demain.
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