Le 14 novembre 2019, les étudiants en médecine se joignaient à la mobilisation du Collectif-Inter Hôpitaux. Parce qu'ils croient en l'hôpital public, les étudiants se sont réunis pour améliorer l'organisation du système de santé, pour renforcer l'attractivité de leur future profession ainsi que pour défendre leurs conditions de travail et de formation à hôpital.
Après la présentation du plan d'urgence pour l'hôpital public, force est de constater que les étudiants hospitaliers en sont les grands oubliés.
Pourtant, la précarité des étudiants hospitaliers n'est plus à prouver, et les cas de non-respect des droits sont flagrants. Les rapports de l'ANEMF sur la précarité et le respect des droits des étudiants hospitaliers présentés le 31 octobre à ce sujet le démontrent sans équivoque. Il devient plus que nécessaire de sécuriser le statut des étudiants hospitaliers, de leur accorder une véritable place à l'hôpital et de reconnaître leur travail à sa juste valeur.
Suite à la mobilisation massive des étudiants, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a annoncé qu'elle repenserait «le statut et l'indemnisation» des étudiants en médecine dans le cadre de la réforme du deuxième cycle.
L'ANEMF espère que ces mesures seront ambitieuses et que la revalorisation salariale allouée aux étudiants hospitaliers sera à la hauteur de la considération que le gouvernement accorde à leur formation.
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