Les internes de médecine générale bénéficient d'une formation d'excellence qui leur permet de travailler dans différents champs d'exercice et la très grande majorité des jeunes médecins se déclarent intéressés par un exercice diversifié (ville - hôpital, soins - prévention...).
Le Conseil National de l'Ordre des Médecins a montré que la majorité des internes n'exercent pas en pratique libérale 13 ans après la fin de leurs études (80% en Ile-de-France).
L'évolution des besoins de santé de la population nécessite en soins primaires une pratique d'équipe dont le financement doit évoluer, le Président de la République en a ouvert lui-même la voie.
C'est dans ce contexte que la mission proposant les modalités de mise en œuvre de la 4ème année envisage que les étudiants soient rémunérés à l'acte avec reversement des honoraires acquis à leur maître de stage !
L'exercice de la médecine générale ne doit plus être pensé comme un enchainement d'actes mais comme un engagement de santé publique des médecins auprès de la population.
La rémunération à l'acte des internes de médecine générale de 4ème année et de leurs MSU est par ailleurs inadaptée car :
Aussi, nous proposons que :
Par ailleurs, face aux enjeux de santé publique, le stage de santé de l'enfant des futurs médecins généralistes ne doit pas être réduit de moitié.
Nous demandons aux Ministres que soit mis place un groupe de travail qui associe toutes les parties prenantes afin de garantir une formation de qualité aux internes en médecine générale.
Les centres de santé et leurs équipes sont prêts à poursuivre leur engagement sur cette base.
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