La FEHAP a pris connaissance du projet d'article 48 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, avec la structuration d'une réforme progressive de l'allocation des ressources en Soins de Suite et de Réadaptation.
L'opportunité d'une nouvelle dynamique a fait débat. Pour sa part, la FEHAP constate avec satisfaction que le Gouvernement - avec le projet d'article 48 - a choisi de placer le secteur des soins de suite et de réadaptation (SSR) au cœur de sa stratégie nationale de santé et plus particulièrement de la conception de parcours de soins fluides et décloisonnant le sanitaire, le social et le médico-social.
Dans cet objectif, le SSR est un atout important, du fait de sa position institutionnelle mais aussi culturelle de « passerelle » entre les champs, se présentant souvent pour des milliers de patients et de familles comme la principale « fenêtre sanitaire » des questions du handicap.
Ne serait-ce que la possibilité de prendre en compte, dans les parcours de soins, la poursuite en SSR d'éventuels traitements coûteux initiés en court séjour hospitalier, est un progrès potentiel important pour tous les patients concernés. La FEHAP avait fait savoir son fort attachement au fait que les parcours des patients puissent bénéficier de ces premiers progrès dès 2016, comme le prévoit le projet d'article 48.
Dans toute refonte des allocations de ressources des établissements et services, il faut savoir conjuguer le volontarisme réformiste avec une progressivité empreinte de pragmatisme.
A ce sujet et comme de coutume, la FEHAP va apporter sa contribution aux travaux parlementaires sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016. Mais d'ores et déjà, elle tient à saluer l'arbitrage gouvernemental qui a placé le secteur du SSR au cœur de l'agenda des cinq prochaines années des politiques publiques sanitaires et médico-sociales.
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